Eclipse C++ Development Tools

/*EDIT : la version 4 de CDT est sur le point de sortir (en meme temps qu'eclipse 3.3 apparement), et ce serait une grosse release, ce qui veut dire que tout les défaut ou bugs dont je parle ci dessous sont peut etre déjà obsolete. Je viens d'ailleurs de la tester et la complétion automatique semble marcher BEAUCOUP mieux. */

Vu que récemment plusieurs personnes ont eu l'occasion de me demander ce que je pensais du plugin C/C++ d'eclipse, j'ai décidé de faire un post sur ce sujet. Peut etre qu'un pauvre surfeur perdu tombera sur ces détails qui pourraient lui faire gagner un temps précieux.

Je me suis mis à utiliser ce plugin parce que je suis brutalement passé du java au c/c++, et qu'il n'y a pas d'IDE C++ sous linux qui vaille l'effort de faire l'apprentissage d'un nouvel environnement. Je me suis donc tourné vers eclipse, que je commence à connaitre assez bien.

A la date d'aujourd'hui (avril 2007), voici l'état des features d'eclipse CDT.

Les pour :
+ un très bon éditeur de texte, customizable à fond (c'est le meme que pour le plugin java), qui s'interface avec le compilateur pour indiquer la ligne des erreurs (par exemple)
+ il existe un très bon formatteur de code source http://astyleclipse.sourceforge.net/
+ un grand effort a été fait pour interfacer GDB (le seul débuggeur sous linux) avec eclipse. Il y a encore quelques bugs, mais chapeau quand meme.
+ on peut utiliser la gestion des projets d'eclipse, qui est intuitive (les workspace)
+ on peut utiliser les plugins CVS et SVN, très pratiques
+ le plug in gère la gestion de la compilation du projet.


Les contre :
- la gestion de compilation permet de ne compiler qu'un seul executable par projet !! une seule cible dans le makefile quoi. pas pratique du tout pour les grands projets
- la complétion automatique est vraiment nulle. Vraiment trop lente, et ne fonctionne correctement que peu souvent. Elle est désactivable, donc elle ne pénalise pas le tout
- refactoring assez nul aussi. ceux qui font du java sous eclipse ne savent pas la chance qu'ils ont d'avoir cette fonctionnalité
- documentation quasi inexistante
- pas possible d'utiliser les tags TODO, comme en java :-(
- pas possible de générer la doc doxygen automatiquement


Cette liste n'est pas exhaustive, n'hésitez pas à ajouter des points qui vous sembleraient intéressants. N'hésitez pas non plus à me demander des détails.

Poisson d'avril

Mon dernier post n'était qu'une blague, car, de ma vie je n'ai jamais lu un livre qui fasse plus de 99 pages.

Je déconne bien sur ^^ Mais ce 1 avril, pendant que j'écrivais post très sérieux, les autres préféraient faire des poissons d'avril. Enfin bref, voici mes préféré (de google, comme par hasard):

http://mail.google.com/mail/help/paper/more.html
http://www.google.com/tisp/

lol!

Review du livre "Avicenne ou La route d'Ispahan" par Gilbert Sinoué

Ahhhhhh, c'est bon d'avoir un boulot. On a un salaire, ce qui explique pourquoi je lis autant en ce moment (je peut enfin acheter les bouquins qui M'intéressent, à la période où ils m'interessent). Et on a du temps libre pour faire ce qu'on veut (lire par exemple, pour rester dans la thématique ^^)

Passons donc au vif du sujet de ce post : étant donné que je me suis plu à la lecture de romans historiques, j'ai continué dans cette voie, et j'ai choisi de lire la biographie d'un des grands noms de l'age d'or musulman: Ali Ibn Sina, alias Avicenne (?! :)). Je me permet donc de vous présenter ce qui m'a plu ou pas dans ce livre.

Comme le dernier livre que je vous ai présenté, celui ci se lit très facilement, à la facon d'un roman. L'auteur y présente la vie d'Avicenne en recoupant diverses sources, mais s'appuyant surtout sur les écrit de celui qui fut son disciple pendant quasiment toute sa vie : Abou Oubeid El Jozjani.

Ali Ibn Sina est né dans l'Islam chiite (de mère Juive), mais si cela n'était pas indiqué, on ne s'en serait rendu compte nul part dans le livre. Il se comportait comme tout musulman en respectant les 5 piliers, et lorsqu'il lui arrivait (assez souvent) de boire du vin ou de fréquenter une "maison du vice", il était violemment critiqué par ses proches (il leur disait d'ailleurs "Le pardon existe pour le péché" - no comment). La seule fois où l'on apercoit le chiisme, c'est lors d'un genre de pélérinage où il apercoit des paysans se frapper violemment le dos avec des fouets, à ce moment là, lui meme ne comprend pas leur démarche. Il est né en 980, en Perse (Iran), où l'on désigne les Arabes par l'expression "mangeurs de lézards".

Dans le livre, on trouvera souvent des scène décrivant des interventions médicales de l'époque (très peu de chirurgie, on en est encore à l'époque des humeurs), quelques poèmes (qui perdent tout leurs sens traduits en francais d'ailleurs) et quelques détails sur la géopolitique de l'époque.. En gros : des petit princes qui se font la guerre pour augmenter leurs zone d'influence, sous le regard inintéressé du Calife qui demande juste à ce qu'on lui verse l'impot...

On y apprend qu'Ali Ibn Sina, ainsi que les autres scientifiques de l'époque, connaissent par coeur les ouvrages d'Aristote, de Ptolémée et bien d'autres... et que cela leur est presque indispensable à leur réflexion (y'avais pas internet à tout les coins de rue à l'époque^^). /*Note perso: j'imagine que ces livres devaient etre vraiment passionnants pour etre relus au point de les connaitre (j'aimerai en consulter une copie si l'occasion se présente). En comparaison actuellement, je ne trouve aucun livre, si petit soit il, dont je connaisse des passages par coeur. A la limite, des répliques d'Homer Simpson peut etre. Ali Ibn Sina récitait le Coran par coeur à l'age de 10 ans, là où moi j'en récite 1/60, à 24 ans.*/

Au cours de sa vie, Ali Ibn Sina écrivit de nombreux livres, dont apparement un chef d'oeuvre de la médecine nommé "Canon". Bien que de nombreux de ses livres ait été perdus au cours de ses aventure, et au cours du temps j'imagine aussi, j'ai l'espoir de pouvoir lire un de ses livres un jour (non pas de médecine, car j'imagine qu'ils sont dépassés, mais mathématiques ou philosophie.. je vais me renseigner)


Conclusion.

Bien que l'on n'arrive pas bien à cerner les limites du récit historique et du récit romancier (on est troublé de voir à quel l'auteur entre dans les détails des ébats sexuels d'Avicenne avec ses amantes), ce livre reste tout de meme une source intéressante pour ceux qui sont attirés par l'histoire du Moyen Orient, et qui ont aussi du temps de libre (~500 pages).