jeudi 16 août 2007

Ubuntu victime de FUD

Avec ce post, je reviens aux sources de ce blog, en écrivant sur un article qui m'a fait vivement réagir. Ce n'est pas à propos de choses graves comme l'exploitation des enfants (d'ailleurs, je ferai bientot une review du reportage "The corporation" de Michael Moore que j'ai vu récemment), mais bon c'est quand meme assez choquant..

Donc, tout ca pour dire, lisez donc cet article et dites moi ce que vous en pensez :

Ubuntu règne sur l'Assemblée

12/07/2007 - Hervé Gattegno, Fabien Roland-Lévy et les services du « Point » - © Le Point - N°1817

Ubuntu : c'est le nom du système d'exploitation qui équipe désormais les 1 154 ordinateurs de l'Assemblée nationale. A la fin de la précédente législature, ce logiciel « libre », déjà adopté par de nombreuses administrations, a été préféré au Windows de Microsoft, au terme d'une intense bataille de lobbying. Si ce changement a contraint les personnels du Palais-Bourbon à reconfigurer les postes informatiques, il a aussi suscité l'interrogation de nombreux députés. En effet, si l'utilisation des logiciels « libres » est gratuite, elle entraîne d'importants frais secondaires. Certains élus ont ainsi souligné qu'en 2006 Bercy avait conclu un marché de 39 millions d'euros pour la maintenance du nouvel équipement. Parallèlement, la société qui développe le programme Ubuntu, Canonical Ltd, a son siège sur l'île de Man, paradis fiscal britannique, et son président, le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth, a publiquement déclaré avoir recours à des informaticiens indiens, afin de réduire ses propres frais de personnel. Le Parlement allemand, qui avait lui aussi opté pour le logiciel libre en 2002, vient de faire machine arrière.



Source: http://www.lepoint.fr/content/point_semaine/article?id=192073

Un bel article de FUD : Fear, Uncertainty, Doubt. Une stratégie souvent utilisée par Microsoft, on croirait que les journalistes travaillent pour eux.

Le pire, c'est qu'on ne peut meme pas s'en servir de PQ étant donné qu'il n'est pas sur papier!

S'il y a bien une chose qui me soulage, c'est de voir que les auteurs doivent supporter les centaines de commentaires quasi insultant laissés par les lecteurs.

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